Répétition duo : Jour 2

11 Novembre 2017

Aujourd'hui, entre les pauses, nous avons mis en place trois nouveaux titres.

C'est ainsi que je me suis rendue compte que Morvan ne connaissait pas le principe de la pause, puisque quand je déclare "on ferait bien une petite pause" et que je sors vaquer à mes diverses occupations ( à savoir : lire au bord de la piscine ou lire dedans, carrément ), lui, il continue à bidouiller ses pistes, à bosser ses plans de guitare ou de violoncelle.
C'est la différence entre lui et moi, il ne comprend pas le sens du mot pause. Moi si.
J'en conclus que nous sommes complémentaires. Et c'est ça notre force.

À midi, il a quand même daigné s'arrêter. Pour fêter ça, on a bu du muscadet dans des quantités qui convenaient à notre morphologie. J'ai ensuite eu l'impression de jouer mieux. Mais ce n'était qu'une impression.

Ensuite, nous nous sommes remis au boulot, et le chien des propriétaires s'est endormi à mes pieds pendant que je chantais. Il a ronflé. Je ne l'ai pas très bien pris.

Ensuite, en configurant notre nouvel ordinateur de scène, je me suis rendue compte que Morvan avait deux identifiants Apple différents. Je ne l'ai pas très bien pris non plus.

Parce qu'il n'arrivait pas à se dépatouiller d'une piste de basse Morvan m'a conseillée de virer le bassiste. Je lui ai fait remarquer que si je virais quelqu'un de notre groupe de deux, ça allait forcément être lui ( puisque je n'allais pas me virer moi même) et que j'allais ainsi me retrouver toute seule dans notre groupe, ce qui serait un peu triste pour un groupe, d'être seule dedans.
Je ne l'ai donc pas viré et j'ai bien fait car il a fini par se dépatouiller avec sa piste de basse.
Nous avons ainsi bouclé un troisième titre, ce qui a annoncé la fin de notre deuxième journée.

Enfin, ce soir, nous sommes allés boire un coup dans un bar qui ne veut pas nous programmer et nous y avons néanmoins dépensé pas mal d'argent . Comme quoi, je ne suis pas rancunière. Et c'est ça ma force !

Allez, dormez bien, pour récupérer des forces , parce qu'il y a du boulot à faire demain !

Liz