Tournée Laboratoire : 2ème concert

27 Janvier 2018

C'est dans le Loiret que se poursuit la tournée Laboratoire.
Sur l'autoroute, en passant devant le panneau qui nous indiquait que le château de Villandry était tout proche, j'ai annoncé à Morvan et Nicolas que j'avais très envie de visiter ce dit château et ses magnifiques jardins.
Morvan m'a dit que pour aujourd'hui, il faudrait que je me contente d'un arrêt sur l'aire des jardins de Villandry, mais que c'était déjà pas mal.

En arrivant sur cette aire, nous avons tout de suite repéré qu'il y avait, près des pompes à essence, un camion de tournée à l'arrêt.
Ça se repère facilement un camion de tournée sur une aire d'autoroute : c'est gros, c'est noir ou gris, bien propre et pas cabossé (normal il est loué), et il y a autour des gens plutôt bien habillés (en sombre en général ) qui portent des lunettes de soleil.
Et ce, même s'il ne fait pas très beau.
Et là, tous les critères étaient réunis, et en plus, il faisait beau.
Ça ne faisait pas l'ombre d'un doute, c'était un groupe en tournée à l'arrêt, ce qui est très dommageable quand on est un groupe en tournée, d'être à l'arrêt, car ça ne fait pas beaucoup avancer la tournée, et vu le déballage de flycases sur le bitume à l'arrière du camion, ils étaient en difficulté mécanique.
Par curiosité et solidarité nous nous sommes approchés.
Et je l'ai reconnu.
Mon ancien voisin très sympa : le chanteur Nantais Rimo. Ça par exemple !
Les pauvres avaient un camion de location d'une fiabilité on ne peut plus discutable dont un pneu se dégonflait et ils attendaient l'assistance de leur loueur.
On a compati en taillant le bout de gras avec eux.
Et puis on est repartis car c'était mon tour de dormir à l'arrière du camion.
En roulant, on a croisé l'assistance de Rimo qui arrivait.
Ça m'a rassurée pour eux.
Nous avons bien roulé. Puis, au péage, pour nous acquitter du droit d'avoir roulé sur cette route, Nicolas a tendu sa carte bancaire en disant: Bonjour, je voudrais un Big Mac, un coca, et une grande frite.
Ça m'a fait rire.
Il n'a rien obtenu, on était à un péage.
Et puis nous sommes arrivés à Sancerre.
Nous sommes tous contents pour différentes raisons.
Morvan l'est parce qu'on a déjà bu du bon vin.
Nicolas l'est car son frère Guillaume est avec nous ce soir.
Je le suis car je suis avec eux.
À ce soir à Sancerre (c'est une allitération).
Liz