J'avais fait une couverture d'album prémonitoire

Est-ce quelqu’un a déjà entendu parler de couverture d’album prémonitoire ?
Parce que là, je suis clairement en train de me demander si je ne viens pas, avec ce visuel d’album, d’inventer le concept …
Moi, allongée, telle que je le suis beaucoup en ce moment en couverture de mon disque qui sort dans un mois  …

En tout cas, je suis bien ravie (mais au lit) de vous dévoiler aujourd’hui le visuel de mon nouvel album « Les réalités ».

La photo a été prise par Morvan-mon-époux lors d’une de nos nombreuses sessions de travail à Blanquefort (33) chez nos amis Laure et Thierry qui ont toujours accepté et avec le sourire, de nous accueillir chez eux pour travailler à deux, ou pour vacancionner (j’invente des mots, je m’en fous, je suis sur ma page), pour vacancionner, dis-je, avec la totalité de nos enfants très nombreux.  
Ils n’ont jamais, je dis bien jamais, rechigné à nous accueillir et ceci même après une nuit mémorable et bruyante passée chez eux avec nos enfants et une intoxication alimentaire en prime qui toucha 5 membres sur 6 de notre famille recomposée.
Une nuit affreuse, surtout pour le membre de la famille qui ne fut pas intoxiqué et qui a dû géré la totalité des autres membres et de tout ce qui sortait de leur corps.
Pardon pour l’image. Mais c’est une réalité.
Affreuse mais réelle.

La chienne sur la photo s’appelait Salsa et même si elle n’a jamais rien dit de tel, je sais qu’elle m’aimait beaucoup.
J’en veux pour preuve, qu’à chaque fois que je me mettais à chanter dans ce studio lors de nos sessions de travail avec Morvan, elle venait immanquablement à mes pieds et s’endormait.
Elle ronflait même assez souvent tant elle était détendue en m’écoutant.

Cette photo a été choisie et retravaillée par Hervé Prat, mon beau-frère.
Le graphisme de l’album a été fait par Morvan-mon-époux même si je lui ai bien mâché le boulot en écrivant la totalité du livret à la main.
Mais ce n’est pas le sujet du jour, je reviendrai plus tard là-dessus.

Sur ce, je retourne me coucher.

Ah mais non, suis-je bête, je le suis déjà.

À très bientôt,
Je vous embrasse, Morvan non, il n’est pas dispo, il est dans le salon en train de répéter des morceaux à la basse car il joue ce soir avec un groupe dont je ne fait pas partie. Et de toute façon, même si j’en eu fait partie, je n’y serai pas allée car je suis en arrêt de travail.

Lise Prat-Cherhal