La vie extraordinaire d'une chanteuse normale.
25 Février 2023
La semaine dernière, j’ai fait mon grand retour aux pays des urgences hospitalières.
Ce jour-là, j’ai ressenti de très vives douleurs à l’abdomen et à la poitrine.
Des douleurs telles que j’ai cru que j’étais en train de faire une crise cardiaque même si, n’ayant jamais fait de crise cardiaque, je ne sais pas ce que sont les douleurs dues aux crises cardiaques.
Ayant récemment lu que quand une femme ne se sent pas bien et présente un symptôme d’infarctus, son entourage met en moyenne une heure de plus que pour un homme avant d’appeler le 15 ou d’aller aux urgences, j’ai rapidement informé Morvan-mon-mari de mon état.
Il m’a rapidement amenée aux urgences, et ceci en moins d’une heure.
Tout en respectant les limitations de vitesse bien sûr.
Après 6 heures d’hospitalisation entourée de gens compétents et tout à fait aimables, après deux vérifications que je n’étais pas en train de faire une crise cardiaque et après deux échographies le verdict est tombé : je souffrais d’une inflammation de l’estomac qui irradiait dans ma poitrine et cette inflammation était due à ma prise incessante d’antidouleurs depuis l’accident.
Après avoir été mise sous perfusion d’un produit miraculeux qui me mena au paradis tant il cessa ces affreuses douleurs poitrinaires et abdominales, j’ai quitté les urgences avec la prescription d’un nouveau médicament à prendre en sus de mes antidouleurs.
Ce médicament a pour but de neutraliser les douleurs que me causent les antidouleurs.
On peut à ce moment-là se poser des questions quant à la réelle efficacité des antidouleurs.
Mais comme j’ai très peur du lobby pharmaceutique, et qu’actuellement, je n’envisage pas ma vie sans la prise d’antidouleurs, je ne vais rien dire.
J’espère vivement que ce deuxième médicament qui corrige les effets secondaires des antidouleurs, ne va pas me causer de nouveaux effets secondaires, qu’on pourrait alors appeler effets tertiaires et qui pourraient de nouveau m’amener aux urgences avec de nouvelles douleurs.
Car si cela arrivait, on me prescrirait sûrement un troisième médicament pour corriger les effets tertiaires des seconds médicaments et ce troisième médicament génèrerait sûrement des effets quaternaires (et je sais que ce mot existe, je viens de vérifier) qu’on neutraliserait avec un quatrième médicament et …
Je crains d’être tombée dans un engrenage dont je ne vois pas la fin.
Je vous embrasse, Morvan non, il n’est pas dispo, il est occupé à se faire du souci quant à mon avenir professionnel au vu de mon état mental et physique.
J’essaye tant bien que mal de le rassurer même si je suis actuellement la personne qui angoisse le plus quant à mon avenir professionnel.